glette

⇒GLETTE, subst. fém.

TECHNOL. (dans l'affinage de la fonte). ,,Oxyde de plomb, litharge`` (Ac. 1932).

Prononc. et Orth. : []. Dernière transcr. ds DG. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1185 « substance visqueuse; mucosité, sécrétion, écoulement » (HUE DE ROTELANDE, Protheselaus, 2429 ds T.-L.); 2. 1455 glecte « litharge » (Comptes des mines de Jacques Cœur, Arch. KK 329, f° 41, r° ds GDF.). Substantivation de l'adj. glet, du lat. class. glittus, var. de glutus « agglutiné, cohérent (de la terre) » (cf. TLL), sens encore vivant en Savoie et en Provence. Le sens de « litharge » vient de ce que le plomb, au moment de la fonte, sort de la paroi latérale du four, de la même façon qu'une sécrétion qui s'écoule.

glette [glɛt] n. f.

ÉTYM. V. 1185, « mucosité »; glecte « litharge », 1455; du lat. glittus, var. de glutus « agglutiné ».

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♦ Vx. ⇒ Litharge.

Encyclopédie Universelle. 2012.